consoles retrogaming type 45000 jeux

Ces consoles, qui proposent parfois jusqu’à 45 000 jeux, sont très prisées des amateurs de retrogaming. Elles permettent de retrouver en un seul appareil les classiques de consoles telles que la Nintendo, la PlayStation 1 ou encore la Sega. Mais attention, ces consoles ne sont pas toujours légales et peuvent même présenter des risques pour les consommateurs.

Ces consoles retrogaming sont largement répandues  sur Aliexpress

Ces consoles de retrogaming non officielles sont massivement proposées sur des sites comme AliExpress, Temu,  Wish ainsi que des sites de Dropshipping. Elles sont souvent fabriquées en Chine et disponibles sous différents modèles, allant des petites box HDMI aux consoles portables imitant l’apparence des machines d’époque.

L’un des principaux arguments de vente est le nombre impressionnant de jeux intégrés, regroupant plusieurs générations de consoles. Les acheteurs peuvent ainsi retrouver des titres emblématiques de la Super Nintendo, de la Game Boy, de la Dreamcast et même parfois de la PlayStation 2.

Contrairement aux consoles officielles comme la Super Nintendo Classic Mini ou la PlayStation Classic, ces modèles non licenciés ne nécessitent aucun achat supplémentaire pour ajouter des jeux. Tout est déjà installé dans la mémoire de l’appareil, rendant leur utilisation particulièrement simple.

A lire également: Un débutant en dropshipping peut gagner un salaire de 1000 euros par mois ?

Pourquoi ces consoles retrogaming sont interdites à la vente dans l’UE ?

Le premier problème majeur lié à ces consoles est la violation des droits d’auteur. La plupart des jeux inclus dans ces machines sont des copies numériques non autorisées, appelées ROMs. Ces fichiers sont extraits illégalement des cartouches et disques d’origine, puis intégrés aux consoles sans l’accord des éditeurs. Des entreprises comme Nintendo, Sony et Sega combattent activement ces pratiques, considérant ces consoles comme une forme de piratage massif.

Les vendeurs qui commercialisent ces produits s’exposent à des poursuites judiciaires, tout comme les acheteurs, bien que les sanctions contre ces derniers soient plus rares. Dans certains cas, les consoles peuvent être saisies en douane ou interdites de vente sur certaines plateformes en raison de plaintes déposées par les ayants droit.

Au-delà des questions légales, ces consoles posent également des problèmes de sécurité et de qualité. De nombreux modèles utilisent des composants électroniques bas de gamme, entraînant des risques de surchauffe, de mauvais fonctionnement ou même de court-circuit. Certains adaptateurs secteur fournis ne respectent pas les normes de sécurité européennes, ce qui peut provoquer des risques d’incendie ou des dommages aux autres appareils électroniques.

Un autre problème vient du logiciel utilisé dans ces consoles. Certaines machines souffrent de latence élevée, de jeux qui ne fonctionnent pas correctement ou encore de bugs fréquents. Contrairement aux consoles officielles, ces modèles ne bénéficient d’aucune mise à jour ni support technique, laissant les acheteurs avec un produit parfois peu fiable.

Enfin, la non-conformité aux normes européennes est une raison supplémentaire expliquant l’interdiction de ces consoles. Dans l’Union européenne, les appareils électroniques doivent respecter des régulations strictes pour garantir la sécurité des consommateurs. Beaucoup de ces consoles n’ont pas le marquage CE, une certification garantissant leur conformité aux standards en vigueur. Sans ce marquage, elles ne devraient théoriquement pas être commercialisées en Europe, bien que certaines passent entre les mailles du filet via des circuits d’importation parallèles.

Vous allez aussi aimer: Leakmedia: un site potentiellement dangenreux

Quelles alternatives à ces consoles qui offrent des milliers jeux ?

Il existe plusieurs façons de jouer à des jeux rétro sans risquer d’acheter un produit interdit ou de mauvaise qualité.

Les amateurs de jeux classiques peuvent se tourner vers les consoles officielles miniatures comme la Super Nintendo Classic Mini, la Sega Mega Drive Mini ou encore la PlayStation Classic. Ces modèles sont vendus par les constructeurs eux-mêmes et incluent une sélection de jeux sous licence, garantissant ainsi une expérience fluide et conforme à la législation.

Les émulateurs légaux constituent une autre option pour revivre les classiques du jeu vidéo. Il est possible d’installer des émulateurs sur PC ou sur des consoles modifiables comme la Steam Deck ou la PlayStation Vita, à condition de posséder une copie originale des jeux pour respecter la loi.

Les services d’abonnement en ligne proposent également une alternative intéressante. Nintendo Switch Online, par exemple, offre un accès à un catalogue de jeux rétro issus de la NES, SNES, Game Boy et Nintendo 64. PlayStation Plus Premium permet quant à lui de jouer à certains titres de la PS1, PS2 et PSP, tandis que Xbox Game Pass intègre régulièrement des jeux Xbox et Xbox 360.

Enfin, certaines consoles retrogaming sous licence permettent d’accéder à des jeux d’époque en toute légalité. Des modèles comme l’Analogue Pocket ou l’Evercade utilisent des cartouches contenant des titres officiels, garantissant ainsi une expérience authentique et conforme aux droits d’auteur.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *